Mes états d'âme…
On ne s'imagine pas les conséquences que tout ce stress peut avoir… Au début j'étais très énervée, j'avais beaucoup d'énergie et étais sure de moi. D'autant plus que des révélations de mes enfants j'en ai eue jusqu'au bout et j'imagine qu'il y en aurai encore eue quelques unes.
Imaginez si vous deviez vivre avec cette boule au ventre en quasi-permanence, c'est un calvaire, un cauchemar éveillé. Je vis dans l'attente permanente depuis des semaines; l'attente d'une décision, l'attente de voir mes enfants, l'attente de la suite des services sociaux etc… Et toutes ces questions que je me pose sur la suite donnée à ce "dossier".
Physiquement, il y a le manque de sommeil car je passe beaucoup de temps a réfléchir, a chercher des éléments pour la suite car je suis sure qu'il y aura une suite, je culpabilise aussi par moment car bien sur les sms accusateurs en tout genre ont un effet sur moi, je me demande si je fais bien, je doute et puis je me reprend, je sais très bien que ce que je fais est juste, que ce qui s'est passé chez leur père n'est pas normal et que je dois continuer pour eux, même si c'est difficile par moment.
Il y a aussi les angoisses, les larmes, l'agressivité que tout cela génère alors j'ai fini par voir un médecin qui m'a prescrit quelques jours d'anxiolytiques, ce qui m'a fait beaucoup de bien et m'a permise de me reprendre. (Je n'en ai pris que 8 jours)
La prise de poids aussi, j'ai une énorme envie de fumer, seulement je ne fume plus depuis mai 2008, alors je mange… je mange nuits et jours. Parfois la nuits je me lève, je mange et une fois pleine je me recouche. Quand je me lève je réalise alors ce que j'ai fais.
Il y aussi des maux que je soupçonne d'être somatiques, tel qu'une lombalgie que j'ai depuis 4 jours, il y a aussi les maux de tête et de ventre… je pense que tout est lié.
Il y a mes relations avec mes proches, je suis distante, je ne me préoccupe que de cette affaire et j'en oublis le "reste" j'ai l'impression d'être une moins bonne épouse et une moins bonne maman pour ma petite dernière. Quoi que je trouve que cela va mieux qu'il y a quelques semaines.
Heureusement j'ai mon travail qui me permet de penser a autre chose par moments, cela est vraiment salvateur pour moi.